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Une Begninoise à nouveau championne du monde de coiffure

À seulement 22 ans, IIeana Costantini a ajouté trois titres mondiaux à son palmarès déjà prestigieux lors des Hairworld, à Paris les 9 et 10 septembre derniers.

18 sept. 2018, 11:45
Ileana Costantini avec ses trois médailles.

«Pour moi, il était inimaginable de ne pas remporter la médaille d’or. Dès que j’ai entendu mon nom à l’annonce du palmarès, j’étais tellement heureuse, mais aussi soulagée. Mon travail avait payé» se félicite Ileana Costantini. L’investissement qui a conduit la Begninoise à la victoire est digne des plus grands sportifs d’élite, avec des entraînements sept jours sur sept pouvant aller jusqu’à neuf heures de travail quotidien.

Mais il lui a fallu aussi du talent pour remporter l’épreuve «coupe progressive», réalisée en direct en 30 minutes. Et de la persévérance, lors de l’épreuve «coupe avant-garde», dont la réalisation s’est poursuivie toute la nuit, donnant naissance à une véritable œuvre d’art.

Une passion depuis l'enfance

Touchée dans son berceau par la fée coiffure, la jeune femme faisait déjà des shampoings à ses copines à deux ans. A peine plus âgée, elle poursuivait les enfants du voisinage avec ses brosses. Et à 10 ans, elle pratiquait ses premières coupes.

Je peux désormais biffer le titre mondial de la liste de mes rêves.
Ileana Costantini, championne du monde de coiffure

Mais lorsqu’elle débute enfin son apprentissage dans un salon de coiffure, elle ne se sent pas à sa place. Elle rejoint alors l’Académie de coiffure de Lausanne, du groupe Sylvia Terrade, et prend goût à la compétition. Repérée par un membre de l’équipe suisse de coiffure lors d’un concours régional, elle est invitée à suivre les entraînements nationaux à Zürich.

Se consacrer à 100% à son art

Tout s’enchaîne ensuite très vite avec une seconde place aux Mondiaux juniors à Séoul en 2016 et six mois plus tard avec un titre aux Européens juniors. Lorsque son entraîneur l’incite à concourir dans la catégorie sénior, elle décide de quitter son emploi pour se consacrer entièrement à son art. S’en sont suivies deux médailles d’argent en individuel et le sacre en équipe lors des mondiaux 2017 à Paris, performance rééditée cette année.

«Je peux désormais biffer le titre mondial de la liste de mes rêves», confesse la jeune prodige. Pour l’avenir, elle s’imagine coiffant pour de prestigieux créateurs de mode ou pour le milieu du cinéma. Plus déterminée que jamais, elle travaille actuellement à la RTS de manière occasionnelle. 

Géraldine Chytil

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