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Une conférence pour éviter les pièges sur les réseaux sociaux

Mardi, l'association des parents d'élèves Nyon-Prangins invite à la salle communale le spécialiste en sécurité informatique Stéphane Koch. Interview.

03 oct. 2015, 14:04
/ Màj. le 05 oct. 2015 à 07:30
Comment sensibiliser son enfants aux dangers des réseaux sociaux? Réponse mardi, à la salle communale de Nyon.

Expliquer le monde numérique aux parents pour qu’ils puissent sensibiliser leurs enfants. C’est l’objectif de la conférence organisée mardi soir à la salle communale par l’association des parents d’élèves Nyon-Prangins. Pour ce faire, cette dernière a invité Stéphan Koch, expert en sécurité de l’information et des réseaux sociaux. Le spécialiste trace pour nous les grandes lignes de la problématique.  

Vous donnez une conférence à la demande de l’association locale des parents d’élèves. Cela signifie-t-il que l’école ne fait pas suffisamment de prévention au sujet d’Internet?
Cela démontre qu’il y a un manque. Je crois que le Département de l’instruction publique n’a pas encore bien pris la mesure de la problématique. Des efforts sont faits mais pas de façon homogène dans tous les cantons. Et pas suffisamment. Les cours d’éducation aux médias ne sont souvent organisés qu’une semaine par année. Il manque également de cadres clairs qui définissent les compétences que doivent acquérir les profs et les élèves dans ce domaine. Notamment sur  l’acquisition d’un regard critique. Beaucoup d’images et de vidéos sont manipulées sur le net. Les jeunes comme les «vieux» peuvent se faire avoir. L’école considère encore Internet comme quelque chose d’extérieur à la société alors qu’il s’agit aujourd’hui de son prolongement.     

Votre présentation ciblera particulièrement les relations qu’entretiennent les plus jeunes avec les réseaux sociaux. On imagine facilement des adolescents utiliser ce genre de plateformes. Mais beaucoup moins les enfants…
Avant de passer par des plateformes classiques (ndlr: Facebook, Twitter, etc..), certains enfants peuvent par exemple nouer des relations sociales au travers de jeux en ligne, pour lesquels ils doivent se constituer un profil. Les plus jeunes passent aussi par Snapchat ou Instagram (ndlr: plateformes en ligne sur lesquels les membres postent exclusivement des images) qui, contrairement à Facebook, ne demandent pas que l’on crée du texte sur son profil.  Plus globalement, l’inscription sur un réseau social n’est pas une question d’âge. Cela se joue au niveau du cercle social. Si l’entourage d’une personne utilise une plateforme, il y a de fortes chances que celle-ci se crée un compte pour être connectée à son cercle.

Retrouvez l'intégralité de cette interview dans nos éditions payantes du lundi.

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