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Une corvée devenue plaisir

Passionné de rasage à l'ancienne, Thomas Casari restaure les coupe-choux et officie de temps à autres comme barbier.

07 nov. 2014, 00:01
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Alors qu'il approche sa lame tranchante du visage de Jack Beauregard, le barbier sent soudain un revolver pointé sur lui. Il fait alors glisser doucement son rasoir sur la peau dans un crissement assourdissant. Cette séquence d'anthologie du western "Mon nom est personne" fait partie de ces scènes de cinéma qui ont poussé Thomas Casari à vouer aujourd'hui un véritable culte au rasage à l'ancienne. "Je passais tous les jours devant cette vitrine remplie d'anciennes lames de rasoir. Il y a trois ans, j'ai finalement poussé la porte de la boutique et je me suis acheté tout le matériel" , se souvient le Glandois avec une étincelle dans les yeux. Le matériel, justement, se résume à peu de choses: un sabre (ou rasoir droit), un blaireau, du savon de rasage, si possible de fabrication artisanale, et une bande de cuir pour effiler la lame. Une fois les outils acquis, il...

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