La photo d’Alan Kurdi, souvent orthographié Aylan, a fait le tour du monde et marqué les esprits. L’enfant syrien échoué sur une plage est devenu le symbole d’une guerre qui continue de chasser un peuple vers d’autres horizons, pas toujours heureux.
Ce cliché a énormément ému Roger Bucher, habitant de Trélex. «Je l’ai découpée et elle est restée dans un coin de ma tête, je savais que j’en ferais quelque chose», souffle l’ancien enseignant reconverti dans la banque, désormais à la retraite. Ce quelque chose, c’est un roman qu’il vient de publier aux éditions Jets d’Encre.
«Larmes d’exil» n’est pourtant pas le récit d’une migration, mais plutôt celui d’un homme à qui tout souriait. Daniel, cadre d’une banque suisse, est choqué par la fameuse photographie. Il quitte femme et enfants du jour au lendemain pour courir aider les réfugiés débarquant en Grèce. L’aventure le mènera encore vers d’autres paysages,...