Jocelyne Laurent
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«Non, mon client n’est pas le monstre que l’on a décrit dans le jugement de première instance. C’est un être humain. Il a des problèmes psychologiques importants, il a été considéré comme schizophrène, mais il fait tout pour s’en sortir», a plaidé hier Me Xavier Rubli, avocat de l’agresseur, devant la Cour d’appel pénale. Les trois parties – la défense, la partie plaignante et le Ministère public – ont fait appel du jugement rendu le 10 octobre 2016 à Nyon.
Le Tribunal correctionnel de l’arrondissement de La Côte avait été un peu moins sévère que le Ministère public. Les juges nyonnais avaient condamné le Suisse de 27 ans à 30 mois de prison ferme pour tentative de meurtre et injure. Le Parquet avait requis quatre ans. Les deux instances avaient recommandé, en sus de la peine privative de liberté, un traitement institutionnel en milieu fermé, via...