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Une indemnité de départ qui soulève la polémique

27 juin 2012, 00:01
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Les comptes 2011 qui affichent un excédent de recettes de 972 000 francs ont été adoptés par le Conseil communal. La commission des finances (Cofin) avait au préalable décortiqué chaque dicastère. Membre de cette instance, Jacques Pittet, du Parti libéral radical, a été interpellé par un dépassement de 67 742 francs sur une ligne budgétaire du service de l'urbanisme. Et ce, alors que dans le cadre de ses compétences, la Municipalité ne peut dépasser le seuil de 50 000 francs. Or cette dernière n'a pas souhaité, dans un premier temps, justifier ce chiffre. L'élu a donc déposé un amendement dans lequel il regrette que "la Municipalité ne veuille donner aucune justification à la Cofin, si ce n'est que peut-être ou certainement il est dû à une prime de départ substantielle accordée au chef de service" .

 

"Manque de transparence"

 

Rappelons que le chef de service en question, Hubert Sylvain a quitté ses fonctions au cours de l'année dernière. Jacques Pittet dénonce "un manque de transparence" qu'il juge d'autant plus regrettable que la situation va se reproduire avec deux autres cas de chefs de services sur le départ, celui des Services industriels et celui de la police.

Une déclaration qui a jeté un froid, même dans les rangs de la Cofin. Visiblement une communication n'avait pas été transmise entre le président de la dite commission, Pierre Girard, et ses collègues. Avec le président de la commission de gestion, Gregory Durand, ils ont pu avoir accès à un document confidentiel, à savoir la convention signée entre la Municipalité et le chef de service. Il confirme que le dépassement de crédit serait "en partie dû à une indemnisation du chef de service" et qu'il n'y a rien d'anormal dans le montant de la tractation. Pour Pierre Girard, il serait plus judicieux à l'avenir que les présidents des deux commissions soient informés au préalable "et on en reste là".

La tournure du débat n'a pas été du goût du syndic. Pour Daniel Rossellat, si l'Exécutif respecte le droit illimité d'investigations des deux commissions, il n'en demeure pas moins que la clause de confidentialité relève de la sphère privée, un aspect qui doit primer sur le reste.

Au terme de ce débat, l'amendement de Jacques Pittet n'a pas été adopté. MCF

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