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Une initiative veut impliquer le Canton dans le financement des écoles

Démographie oblige, les villages de La Côte ne cesse de puiser dans les finances communales de quoi construire de nouvelles écoles. L'initiative "Charlemagne" veut rééquilibrer les dépenses entre communes et canton.

20 avr. 2016, 16:20
/ Màj. le 21 avr. 2016 à 06:30
L'extension du Collège de Marens, à Nyon, coûte plus de 20 millions de francs. A la charge de la ville.

Une école a plus de 60 millions à Nyon! Voilà notamment ce que le chef-lieu du district a consenti à investir pour préparer l’avenir des écoliers. C’est que les prévisions démographiques l’affirment: le nombre d’habitants dans le district va encore augmenter ces prochaines années. Il suffit de regarder, à ce titre, les constructions de logements pour s’en rendre compte. Dès lors, il faut construire des classes en nombre. Mais ce n’est là qu’une seule des raisons. L’autre raison principale, c’est que les exigences en matière d’accueil des enfants en milieu scolaire ont évolué, notamment depuis l’entrée en vigueur de la Loi sur l’enseignement obligatoire (LEO). Depuis, il faut donc accueillir les enfants avant l’école, à midi et après l’école. Et pour ce faire, construire. Et encore construire.

Seulement, certaines communes tirent la langue. Voilà ce qui a poussé le parti Vaud-Libre, allié aux Verts’libéraux et au PBD, a lancer une initiative populaire cantonale dénommée «Charlemagne». Son objectif: que le canton paie la moitié des nouvelles constructions scolaires. Député et syndic de Crassier, Serge Melly explique: «Il s’agit premièrement d’alléger les finances communales et ensuite de responsabiliser les dépenses cantonales.» Oui, car selon les initiants, faire payer le canton le rendrait certainement plus regardant sur les dépenses à effectuer.

 

Lire notre article complet dans l'édition du journal de jeudi.

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