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Une journée pour promouvoir le sport inclusif

Après le Cercle des nageurs, le Stade Nyonnais envisage de mettre sur pied des entraînements adaptés aux sportifs à besoins spécifiques.

23 mai 2017, 23:23
/ Màj. le 24 mai 2017 à 00:01
Nyon, Colovray, Dimanche 21 mai 2017, Kids and Family Day, Thv©odore (v† gauche) et David (v† droite) font la course en mavÆtrisant leur ballon, Photos Cv©line Reuille Kids and Family Day

DIDIER SANDOZ

didier.sandoz@lacote.ch

Il y avait de la joie et des sourires dimanche à la piscine et sur le terrain synthétique de football de Colovray. Special Olympics, l’organe qui chapeaute le sport des personnes en situation de handicap mental, y organisait un de ses «Kids & Family Day» qui consiste en une journée de découverte, en l’occurrence de la natation et du football. Auprès des neuf enfants inscrits à cette initiation, le ballon rond a eu davantage de succès que la nage en piscine.

Pour bien débuter la journée, les enfants âgés de 8 à 16 ans et leurs accompagnants ont partagé un convivial petit-déjeuner servi par Carole Hertig et ses amis de l’association nyonnaise Seven, qui vise aussi l’insertion des personnes en situation de handicap mental via le sport.

Les participants de dimanche avaient été conviés par le biais des institutions telle la Fondation de Vernand ou par contact direct via les fichiers dont dispose Insieme, l’association de parents de personnes handicapées. «Les familles sont souvent en quête d’activités adaptées pour leurs enfants», constate Xavier Blanc, responsable romand de Special Olympics. C’est pourquoi les activités sportives de la quarantaine de «Kids & Family Days» mises sur pied par année sont couplées à des conférences présentant les offres sportives.

Des clubs positifs mais souvent démunis

A Nyon, le Cercle des nageurs propose déjà un de ces entraînements spéciaux depuis septembre de l’année dernière. Un an plus tard, le Stade Nyonnais devrait rejoindre les quelque 25 «special trainings» dispensés en Suisse romande pour des activités aussi diverses que le tennis, le judo, le basketball, le ski, la gym ou le patinage artistique. «Mettre en place un de ces entraînements spécialisés requiert quelques années d’effort, remarque Gabriel Currat, responsable des sports au sein de Special Olympics. L’accueil des clubs envers des enfants à besoins spécifiques n’est pas toujours négatif, mais souvent ces structures qui tournent sur le bénévolat se retrouvent un peu démunies face à ces membres pas comme les autres. Special Olympics les forme, les accompagne et leur fournit un soutien pédagogique en cas de besoin.»

En échange, les clubs partenaires intègrent ces sportifs en situation de handicap au titre de membres à part entière. «Les cinq jeunes à besoins spécifiques qui sont là aujourd’hui avec quatre de leurs frères et sœurs seront de vrais Stadistes», se réjouit Carole Hertig, relais local de Special Olympics. Et à voir l’engagement et le plaisir de taper dans un ballon sous l’œil du président du mouvement jeunesse du Stade Nyonnais, Peter Schmidli, et du futur entraîneur, Luca Annoni, ces futurs membres porteront le jaune et noir avec une vraie fierté.

De quoi donner le sourire à ces joueurs pas comme les autres d’abord, mais aussi à tous ceux qui se sont mobilisés et ceux qui s’engageront encore dès septembre pour ces entraînements spéciaux. «Le rôle de Special Olympics dans ce genre d’opérations consiste uniquement à mettre ensemble toutes les bonnes énergies. Cela fait plaisir quand elles aboutissent à cette concrétisation», constate Xavier Blanc.Plus d’infos sur les «special trainings» sur www.specialolympics.ch ou par e-mail info@specialolympics.ch

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