Marion police
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A Sherbrooke, en hiver, les températures peuvent descendre très bas dans le négatif. On ne dirait pas lorsque l’on discute d’écran à écran avec Nirina Dériaz, étudiante originaire de Mies, en dernière année de bachelor en traduction, assise en T-shirt sur son lit. «En moyenne autour de -15 °C», déclare-t-elle sur un ton léger, un petit rire caractéristique mettant fin à sa phrase. Sherbrooke, c’est une «petite» ville du Québec qui possède pourtant la plus grosse concentration d’étudiants, et pour cause: elle compte deux universités. L’une est francophone, celle où se trouve Nirina Dériaz, et l’autre, l’Université Bishop’s, anglophone.
Mais revenons à notre jeune Myarolane: elle obtient sa maturité fédérale au Gymnase de Nyon en 2012 et, n’étant pas sûre de la voie à choisir, prend une année sabbatique. «Je suis partie en Angleterre, j’ai voyagé en Asie. Je me suis rendue compte là-bas que finalement la...