Maribel Rodriguez est depuis le 1er mars "Madame égalité" au canton de Vaud. Le riche parcours professionnel de cette mère de deux enfants débute à l'Unil dans un cursus de sociologie qui l'amènera à voyager pour le compte de différentes organisations internationales, surtout en Amérique latine, mais aussi en Espagne et aux Etats-Unis.
Sa mission en tant que nouvelle cheffe du Bureau vaudois de l’égalité entre les femmes et les hommes (BEFH) est de «diffuser des leviers dans la société pour la faire évoluer» décrit-elle. En prenant ce poste, elle ne peut s'empêcher d'y voir un clin d'oeil du destin car elle est née de parents espagnols en 1971, l'année de l'accession des femmes au droit de vote en Suisse.
Ses parents ne parlaient que très peu le français. Elle a brillé dans ses études en dévorant les livres, un dictionnaire à portée de main pour parfaire son français. Elle parviendra plus tard à faire des études de sociologie grâce à une bourse cantonale, ce qui lui fait reprendre l'expression du sociologue français Pierre Bourdieu pour parler de sa condition d'enfants d'ouvriers immigrés en Suisse: "nous sommes des miraculés."
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