Les sangliers sont à l’origine d’une recrudescence de dégâts importants sur tout le territoire vaudois. Leur cheptel ne cesse de se multiplier malgré les prélèvements des chasseurs.
«Principalement causés dans les prairies, les dégâts sont notamment impressionnants au pied du Jura. Sur 70 hectares de pâturages, la moitié sont démontés», a illustré l’UDC José Durussel, auteur de la résolution. A la tombée de la nuit, il y a parfois une quarantaine, voire une cinquantaine de sangliers au bord de la forêt. Il faut des battues, a-t-il relevé.
Il y a effectivement une recrudescence depuis trois, quatre ans, a observé le Vert Olivier Epars. Il a rappelé qu’il existe un plan de gestion de cet animal revu tous les cinq ans, la prochaine fois en 2021. Mais les battues surchargent les gardes-chasse, c’est un énorme de travail de coordination. Le meilleur prédateur, c’est le loup, a-t-il lancé.
Au final, les députés tant de gauche que de droite se sont mis d’accord: ils demandent au Conseil d’Etat d’intervenir rapidement afin que la gestion et régulation de «cet omnivore redoutable» devienne l’une des priorités des gardes-faune du canton. Notamment par l’organisation de battues en coordination avec les chasseurs dans les régions les plus concernées.