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Vega, une petite vie déjà bien remplie d'épreuves

Vega, 1 an, souffre d'un cancer. Le quotidien de la famille eysinoise Lopez-Arnoso est entièrement bouleversé depuis l'annonce de la maladie au mois de septembre. Via Facebook, la solidarité s'organise.

04 déc. 2013, 10:20
Vega a fêté ses 1 an dimanche 24 novembre.

Elle porte le prénom d’une étoile, l’une des plus brillantes du ciel. Et ça lui va bien. Vega a fêté ses 1 an le 24 novembre. "Elle sourit tout le temps, à tout le monde, elle est brave, c’est une battante", dit sa maman Cristina Lopez Arnoso, emplie de fierté.  Une petite vie avec déjà de grandes épreuves.

Il y a trois mois, à l’occasion d’un contrôle a priori banal, la pédiatre a un doute: elle palpe une masse suspecte dans le ventre de l’enfant. Elle est conduite à l’hôpital de Nyon, puis au milieu de la nuit aux HUG. C’est le début d’une longue période d’incertitudes. Après de multiples examens, prises de sang, IRM, le diagnostic tombe: Vega souffre d’un neuroblastome, le cancer le plus fréquent chez les enfants de moins d’un an. La tumeur, bien localisée sans métastase, est maligne et elle touchemalheureusement sa colonne vertébrale. «Les médecins ont pu un peu nous rassurer, ils ne craignent pas pour sa vie, mais pour sa colonne.»

Depuis le début de la semaine, une chimiothérapie plus agressive est administrée à Vega. Cristina et son mari Roberto assument et affrontent la situation. "Cette période est aussi difficile à vivre pour Abril, notre fille aînée âgée de quatre ans. Depuis le mois de septembre, l'équilibre de la famille qui habite Eysins est totalement chamboulé. "Nous n’avons plus de vie sociale, mais heureusement, nous sommes super bien entourés, nous tenons grâce à notre réseau d’amis et notre famille qui font leur possible pour nous changer les idées", remercie la maman

"Il faut de la patience, apprendre à vivre sans faire de plans. A Noël, on ne sait pas si on sera à la maison ou à l’hôpital. Mais on prend ce qui vient comme ça vient. Et Vega ne se projette pas, elle a envie de jouer, de rigoler et de manger. Pour elle, le message est: on y croit, on va s’en sortir."

Développement dans notre édition papier de jeudi.

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