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Versoix n'accueillera pas la décharge de mâchefers

Le processus de sélection d'un site susceptible d'accueillir la nouvelle décharge pour les mâchefers du canton de Genève est interrompu. La recherche de solutions alternatives à la mise en décharge est dorénavant privilégiée.

25 avr. 2018, 12:04
Le site versoisien de Longs-Prés est situé aux portes de Terre Sainte.

Il s'agit assurément d'une bonne nouvelle pour Versoix, Collex-Bossy et Satigny, les trois communes retenues pour accueillir la future décharge cantonale de mâchefers. Le Département de l'environnement, des transports et de l'agriculture a annoncé mercredi dans un communiqué que les recherches d'un site étaient interrompues.

Un changement de politique motivé par les intenses discussions avec les autorités des trois communes directement concernées. Mais aussi par une proposition de motion, adoptée à l'unanimité, invitant le Conseil d’Etat à explorer les alternatives au projet de nouvelle décharge bioactive.

Pour mener à bien ces investigations, il a été décidé de créer un comité d'experts scientifiques et juridiques. Leur but: consolider les études déjà lancées et vérifier la compatibilité des nouveaux procédés de valorisations des mâchefers avec la législation actuelle.

"Ce projet était un non-sens"

Pour rappel, concernant la commune de Versoix, c'est le site de Longs-Prés situé au-dessus du centre sportif et en bordure du polo de Mies qui avait été retenu par le canton. De nombreux Myarolans avaient signé une pétition lancée par les Genevois contre la construction de la décharge.

"Je réagis extrêmement positivement à cette annonce, déclare Pierre-Alain Schmidt, syndic de Mies. Ce projet était un non-sens, je salue l'effort conjugué des communes."

 

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