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Un quart de siècle que la bibliothèque de Gingins poursuit sa mission de service public

Huit femmes bénévoles se relaient chaque semaine pour enrichir les collections, guider les abonnés et les écoliers.

12 sept. 2016, 15:52
/ Màj. le 13 sept. 2016 à 06:30
Elisabeth Ottinger et Hélène Guibert, deux des huit bénévoles qui font vivre la bibliothèque de Gingins trois jours par semaine.

Installée au sous-sol de l’école primaire, en plein cœur de Gingins, la bibliothèque communale assure sa mission depuis un quart de siècle. Et avec le temps, les collections se sont étoffées. «Nous sommes à 6297 ouvrages», précise Elisabeth Ottinger, après avoir consulté le système informatique, qui a remplacé le catalogage sur fiches en 2007. Pour le reste, «nous fonctionnons comme il y a vingt-cinq ans».

Bénévole de la première heure, Elisabeth Ottigner aiguille les lecteurs parmi les nouveautés, conseille les écoliers lorsqu’ils cherchent un sujet d’exposé ou viennent simplement flâner parmi les rayonnages de la littérature jeunesse. Si «Tintin», et «Petzi» ont toujours la cote, la série «Max et Lili» est le grand succès du coin BD.

Mais attention, les élèves des quatre classes des étages supérieurs n’ont le droit d’emprunter qu’un album à la fois, selon un accord passé avec les enseignants du collège de Gingins. «On essaie de les faire sortir avec d’autres types de livres», explique Hélène Guibert, une des huit femmes bénévoles qui se relaient trois jours par semaine afin d’assurer le service aux lecteurs. «On est là pour les guider et les conseiller», ajoute Elisabeth Ottinger.

Du fan de polar à la traductrice de profession

En vingt-cinq ans, les deux bibliophiles ont en vu passer des lecteurs. Beaucoup sont depuis décédés, «mais il y a un renouvellement, assure Elisabeth Ottinger. L’idéal serait que toutes les mamans passent avec leurs enfants en dehors de l’école et les stimulent, ce qui est plus difficile que de les mettre devant un écran.»

Outre les écoliers, la bibliothèque communale accueille fréquemment une petite trentaine d’abonnés. Des gens de Gingins, de Grens, Arzier ou Givrins, aux profils variés: de la grand-mère accompagnée de ses petits enfants au fan de polars, en passant par une traductrice de métier. «Ceux qui viennent sont des bons lecteurs, mais il faudrait qu’on trouve une combine pour en encourager d’autres», remarque Elisabeth Ottinger.

Le flyer distribué dans tous les ménages alentour drainera peut-être de futurs abonnés à l’apéritif d’anniversaire, prévu ce mercredi de 17 à 18h30. L’occasion de découvrir un lieu charmant et frais, où le roman en français, anglais ou allemand côtoie le classique et le policier.

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