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Violences conjugales: «Il me traitait de merde. Et j'y ai cru»

Le 25 novembre était la Journée internationale contre les violences faites aux femmes. Quitter cet enfer n’est pas toujours simple. Cinq femmes témoignent, en pensant à toutes les autres victimes.

28 nov. 2019, 18:00
Marie* est restée quarante ans sous l'emprise de son mari. Elle s'en est libérée récemment, grâce à Sonia Grimm.

Leurs histoires présentent des similitudes et leurs personnalités aussi: des femmes franches, généreuses, empathiques, énergiques, qui ont été réduites à l’état de chose par leur mari violent. Toutes disent à propos de leur histoire: «Ce n’est pas arrivé par hasard.» Elles sont en reconstruction, chacune à son rythme. Toutes les cinq s’adressent aux femmes qui sont encore victimes de violences conjugales, en espérant que leurs témoignages pourront aider celles qui n’osent pas partir.

Christine*: «J’ai frôlé la mort plusieurs fois»

Deux mois d’amour suivis de quatorze ans de tabassage. «J’ai été son punching-ball sur lequel il se défoulait pour toutes ses contrariétés», raconte Christine*, 43 ans, le regard limpide, un sourire chaleureux auquel il manque quelques dents tombées sous les coups de son ex-mari. «Pendant quatorze ans, j’ai été une femme totalement soumise. Il me traitait de merde, de déchet et j’y ai cru.»

Elle ne peut pas compter le...

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