Quelle est la place de l’humain dans un système de santé en pleine mutation? C’est la question que pose la Lausannoise Marie-Eve Hildbrand dans son tout premier long-métrage, «Les guérisseurs». Un film sensible et poétique qui sera accessible dès samedi sur le site web de Visions du réel. Il sera également présenté jeudi, en première mondiale, aux invités de la cérémonie d’ouverture du festival.
Un bel éclairage sur cette réalisatrice, donc, qui nous plonge dans la fin de parcours professionnelle de son père, généraliste à Oron et natif de Nyon. Mais aussi dans le quotidien d’apprentis médecins confrontés à une pression constante et à de grands questionnements. Retour sur une expérience de tournage intense.
Marie-Eve Hildbrand, votre père est le personnage principal de ce documentaire. Mettre une distance entre votre lien affectif et votre rôle de réalisatrice a-t-il été compliqué?
Non, parce qu’il y a quelques années je l’avais déjà...