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Voitures incendiées aux Plantaz: une origine criminelle?

Très tôt lundi matin, des explosions émanant d'autos en feu ont perturbé les habitants du quartier

21 août 2012, 00:01
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" La première explosion m'a réveillée, c'était un très gros boum, un bruit très sourd que je n'avais jamais entendu auparavant." Le témoignage de cette résidente des Plantaz à Nyon résume à lui seul la nuit exceptionnellement agitée qu'ont vécue les habitants du quartier. En effet, hier matin, aux alentours de deux heures, quatre grosses explosions entrecoupées d'une dizaine de plus petites détonations ont jailli de voitures garées qui partaient en fumée devant l'école de Gai-Logis.

"Une automobile a pris feu et l'incendie s'est propagé sur trois autres voitures qui stationnaient côte à côte" , précise le major Pierre-Yves Corthésy, chef de service des pompiers de la ville de Nyon. Outre le bruit assourdissant et des flammes qui "montaient aussi haut que le toit de l'école " , selon un autre témoin, l'intervention s'est avérée délicate en raison d'une voiture qui roulait visiblement au gaz. Grâce aux précautions de sécurité prises par les pompiers à ce sujet, le feu a finalement pu être maîtrisé assez rapidement et sans problème majeur.

 

Incendie intentionnel?

 

Une question se pose désormais: celle de l'origine du sinistre. La police se dirige vers une piste criminelle comme l'a confirmé Philippe Jaton, porte-parole de la police cantonale au journal "20 Minutes" qui a annoncé la nouvelle sur son site internet. "Il s'agit a priori d'un incendie intentionnel. Les voitures étaient stationnées depuis plusieurs heures au moment où le feu s'est déclaré" , a-t-il indiqué.

Une hypothèse qui est entièrement partagée par le propriétaire de l'une des voitures sinistrées. D'après lui, l'issue de l'enquête ouverte hier ne fait aucun doute. Celui-ci a accouru au beau milieu de la nuit " en tenue légère" , alerté par le vacarme, "pour constater que plus rien ne pouvait être sauvé" , dit-il amèrement. Les trois autres automobiles dégagées sont elles aussi totalement détruites. PIERRE DISERENS

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