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Yacht d’exception, La Peccadille a besoin d’argent pour retourner sur le Léman

Ne pas se fier au nom: La Peccadille est un navire à vapeur qui lors de sa construction rivalisait avec les embarcations des Rothschild. Des dons sont nécessaires pour qu’il retrouve son lustre.

30 juil. 2021, 05:00
Il manque 550 000 francs pour que La Peccadille ressemble à cet élégant navire.

A la fin du XIXe siècle, le Léman servait déjà de cadre aux joutes sportives des plus fortunés. C’est à qui décrocherait le record de vitesse sur l’eau. Mais contrairement à notre époque, il n’était pas question de voiliers.

Deux personnalités ont marqué cette époque. Construit en 1875, Gitana, le yacht à vapeur de la baronne Julie-Caroline de Rothschild (1830-1907) était impressionnant de rapidité et dominait les eaux. Surnommée «la yachting lady», celle qui avait accueilli dans sa demeure de Pregny son amie l’impératrice Elisabeth d’Autriche, Sissi, la veille de son assassinat, aimait la vitesse et la navigation.

Acquis pour une somme dérisoire

Henry Say (1855-1899), aussi, appréciait la vitesse. L’héritier des sucreries du même nom avait acquis en 1895 la villa Prangins. En 1897, il fit construire sur les bords de la Tamise un bateau à vapeur de 23,5 m pesant 17 tonnes, avec une carène très effilée.

Baptisé...

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