Ce projet autoroutier a été récemment déclaré d’intérêt public par le gouvernement français. Il est l’une des mesures clés du projet d’agglomération du Grand Genève, souligne la section genevoise du TCS. Selon cette dernière, son impact sur la circulation à Genève sera limité et pourrait même à terme devenir extrêmement positif.
Les 16 kilomètres d’autoroute prévus doivent être considérés comme un axe de contournement, une prolongation naturelle pour rejoindre l’Autoroute Blanche, en direction d’Annecy ou de Chamonix. Ce tracé ne sera pas un concurrent direct du Léman Express, comme le craint la Ville de Genève.
Le cheminement n’a en effet aucun attrait pour un pendulaire à destination de Genève, estime la section genevoise du TCS. Il n’est pas destiné aux travailleurs frontaliers désireux de rejoindre genevois, mais au trafic entre le Chablais et le reste du département de la Haute-Savoie, poursuit le Touring Club Suisse.