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Ces fonctionnaires venus d’ailleurs

Les fonctionnaires internationaux habitant dans nos communes font l’objet de nombreux fantasmes. Quelques clarifications s’imposent.

26 janv. 2018, 00:01
Genève, mercredi 26.02.2014, corps diplômatiques, photos prétexte pour un sujet sur les corps diplômatiques, photos Cédric Sandoz

Fin décembre 2017, le Conseil d’Etat annonçait la mise en place d’un nouveau mode de calcul pour comptabiliser la population résidant sur le territoire vaudois. Les fonctionnaires internationaux, mais aussi les requérants d’asile établis depuis plus d’un an sont, depuis le premier janvier, considérés comme «population résidante permanente». Particulièrement concernées par ce changement, les communes de Terre Sainte ont soudain vu leur population augmenter. En tête, Founex gagnait quelque 300 habitants.

Il n’empêche que ces nouveaux Founachus, Myarolans ou encore Tannayrolis n’en demeurent pas moins des citoyens singuliers qui sont loin d’être assujettis aux mêmes règles que leurs voisins. Passage en revue de quelques idées reçues.

Un fonctionnaire international ne peut jamais être inquiété par la loi.

FAUX Le degré d’immunité et de privilège dépend de la fonction au sein de la communauté internationale et n’est jamais total. Ceux bénéficiant du statut diplomatique, les directeurs et hauts fonctionnaires des organisations...

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