L'information, révélée ce vendredi par la Tribune de Genève, a été confirmée par le porte-parole du pouvoir judiciaire genevois, Vincent Derouand. Parmi les personnes prévenues d'émeute, certaines sont aussi soupçonnées de dommages à la propriété.
Selon M.Derouand, les investigations sont difficiles, car il y avait beaucoup de monde. Les enquêteurs doivent remonter le fil en s'appuyant sur les images fournies par les caméras de surveillance, les témoignages, les traces biologiques.
La manifestation sauvage en faveur de la défense de la culture alternative s'était déroulée le 19 décembre 2015. Elle avait réuni entre 350 et 400 personnes, parmi lesquelles s'étaient glissés des membres du black bloc.
Les importants dégâts qui avaient été commis ont causé une petite crise politique à Genève. Depuis, la police a repensé son mode de fonctionnement lors de manifestations de ce type. Le chef des opérations de la police de l'époque, Christian Cudré-Mauroux, a été dégradé.