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Droit au mentorat: l’initiative n’atteint pas son but

A Genève, l’Association «Personne dans la Marge» voulait inscrire dans la Constitution le droit à un mentorat pour les enfants et les jeunes en difficulté. Elle a lancé une initiative, mais n’a pas réussi à récolter les 7840 signatures nécessaires.

21 janv. 2019, 18:05
A Genève, il n'y a pas assez de signatures.

«Nous n’avons obtenu que 4000 signatures», a regretté lundi Shirine Dahan, la présidente de «Personne dans la Marge». Selon elle, il est difficile de porter une initiative sans l’appui d’un parti politique ou d’une organisation. Le projet a pourtant reçu de nombreux soutiens de tous bords.

L’Association «Personne en marge» ne va pas baisser les bras pour autant. «Nous allons étudier d’autres voies pour faire passer notre idée, peut-être par le biais d’une loi», a avancé Mme Dahan. Le projet est d’offrir à un jeune en difficulté l’aide d’une personne de confiance qui lui permettra de sortir la tête de l’eau.

Ce système de soutien bienveillant, actuellement assumé par des associations, devrait être financé par le canton. Chaque année, à Genève, des centaines d’élèves, d’enfants, de jeunes et d’apprentis se retrouvent en grande difficulté ou exclus du système éducatif, d’enseignement et de formation.

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