"Très vite les cinéastes orientaux ont usé de ce procédé d'expression: l'humour et la musique sont leurs armes subtiles de résistance", explique la présidente de l'Académie Goncourt, Edmonde Charles-Roux, marraine du festival.
"Légion sont les artistes qui ont troqué leurs armes contre des instruments musicaux. Au-delà du divertissement, c'est la contestation des tyrannies" dont il s'agit, poursuit-elle dans un communiqué diffusé dimanche par les organisateurs.
Ces films, en provenance d'Algérie, de Tunisie, d'Egypte, d'Iran, de Grèce, de France et du Liban, seront projetés dans 15 lieux différents. Le festival s'intéressera aussi aux conséquences des récentes révolutions et au rôle des femmes dans ces mouvements de résistance. Un débat public et une table ronde seront notamment organisés.