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France voisine: un TGV Genève-Paris percute des bonbonnes de gaz placées sur la voie

Des bonbonnes de gaz ont été volontairement placées sur la ligne de TGV Genève-Paris, dans le département de l'Ain, en France voisine. Le conducteur a tenté de freiner en apercevant les bouteilles, mais il n'a pas pu empêcher le choc. Personne n'a été blessé.

18 mars 2019, 10:42
Pour la gendarmerie française, le doute n'est pas permis: il s'agit clairement d'un acte malveillant (archives).

Un TGV qui circulait dimanche entre Genève et Paris a percuté deux bouteilles de gaz placées sur les voies dans le département de l'Ain. L'accident n'a pas provoqué d'explosion, ni fait de blessés.

"Nous n'avons pas beaucoup d'éléments. Il n'y a pas eu de revendication; il n'y avait pas de dispositif de mise à feu. Toutes les hypothèses restent ouvertes à ce stade mais il est clair que ces bouteilles n'avaient rien à faire là, sur des voies de TGV qui sont protégées par un grillage", a déclaré le procureur de la République à Bourg-en-Bresse, Christophe Rode.

A 80 km/h

Le train a pu repartir après trois heures d'interruption du trafic dimanche après-midi. Une enquête a été ouverte pour des faits de "dégradation par emploi d'une substance explosive". Contactée par l'AFP, la SNCF n'a pas fait de commentaires.

Selon le quotidien régional Le Progrès, l’incident est survenu vers 15h00 dimanche alors que le TGV s'approchait d'un viaduc dans une courbe à faible vitesse (environ 80 km/h). Apercevant un obstacle sur la voie, le conducteur a actionné le freinage d'urgence, mais n'a pu empêcher la motrice de percuter les bouteilles.

"Acte malveillant"

"Est-ce que le choc peut suffire à entraîner une explosion ? Je ne sais pas encore. Quand les gendarmes sont arrivés, une bouteille fuyait. On verra avec l'enquête à côté de quoi on est passé", a ajouté le procureur. Selon lui, "il y a clairement une volonté de marquer les esprits" dans un climat social tendu.

"C'est un acte forcément malveillant qui aurait pu avoir des conséquences dramatiques", a estimé pour sa part la colonelle Florence Guillaume, qui commande le groupement de gendarmerie de l'Ain, citée par Le Progrès.

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