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Genève: des gardiens de Champ-Dollon ayant manifesté blanchis

A Genève, la procédure dirigée contre treize gardiens de la prison de Champ-Dollon qui avaient manifesté sans autorisation en février 2017 a été classée. Ces agents de détention avaient écopé d’une amende pour avoir participé à un rassemblement de soutien à leur directeur.

07 déc. 2018, 12:11
Les gardiens de la prison de Champ-Dollon avaient manifester leur soutien à leur directeur.

Le service des contraventions a classé la procédure, a indiqué vendredi Robert Assaël, l’avocat des gardiens qui avaient fait recours. Il confirmait une information de la «Tribune de Genève». L’amende s’élevait à 500 francs plus 150 francs d’émoluments.

Les gardiens avaient été sanctionnés pour infraction à la loi sur les manifestations sur le domaine public, qui exige le dépôt d’une demande d’autorisation pour se retourner contre les organisateurs en cas de débordements. L’enquête n’a pas permis d’identifier un organisateur.

Selon les gardiens, il ne s’agissait pas d’une manifestation mais d’une rencontre spontanée. Ils s’étaient rassemblés dans le calme à l’annonce du départ du directeur de Champ-Dollon, Constantin Franziskakis. Selon Robert Assaël, «sanctionner ces gardiens, qui voulaient simplement dire qu’ils étaient contents de leur directeur et regrettaient son départ, constituait une Genferei de plus».

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