Dimanche 4 août 2013 en début d'après-midi, un inspecteur de la BAC a repéré deux personnes suspectes qui cheminaient au centre-ville. Pris en filature, le duo s'est rendu à l'arrêt Bel-Air cité, où leur attention
semblait se porter sur une dame qui avait son sac à main sur l'épaule.
A l'arrivée du tram 12, le premier intéressé a enlevé sa veste de costume pour la positionner sur l'un de ses avant-bras, un mode opératoire est fréquemment utilisé par les voleurs à la tire pour masquer la main commettant le vol. Il s'est ensuite collé derrière la femme en question, mais sans arriver à ses fins.
Pendant ce temps, son complice observait la scène à distance, en entrant dans le tram par une autre porte. Après quelques minutes de filature, le binôme, particulièrement méfiant, s'est séparé à proximité de la Place des Augustins et a faussé compagnie aux policiers.
Le 12 août, aux alentours d'11h20, le second prévenu était repéré par un membre de la BAC, alors qu'il cheminait seul à la rue de Carouge. Pris en filature, il a bientôt été rejoint pas son compère. Arrivés au Rond-Point de Rive, ils ont cheminé dans diverses rues avant d'arriver à la rue du Vieux-Marché où leur attention a été attirée par un client assis sur la terrasse d'un café, qui avait posé sa veste sur le dossier de sa chaise. En moins d'une dizaine de secondes, le premier prévenu s'est assis dos à sa future victime, a réussi à subtiliser son porte-monnaie placé dans la poche intérieure de sa veste avant de le remettre à son complice.
Dès lors, il a été décidé de procéder à l'interpellation en flagrant délit de ce duo de voleurs. Tous deux ont tenté en vain d'échapper aux forces de l'ordre. La fouille du second prévenu a permis la découverte du porte-monnaie volé, ainsi qu'un peu de produits stupéfiants. Le porte-monnaie a pu être immédiatement restitué au plaignant, qui n'avait même pas remarqué s'être fait voler.
Les deux prévenus, nés en 1965 et 1958, originaires d'Algérie et sans domicile fixe, séjournaient en Suisse sans autorisation. Ils ont reconnus les faits et ont été mis à disposition du Ministère public.