Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Genève: hausse des infractions pour violences domestiques en 2013

En 2013 à Genève, les infractions pour violences domestiques ont connu leur première hausse depuis la mise en place de la statistique policière en 2009. Le nombre de cas a augmenté de 12,2% par rapport à l'année précédente.

29 sept. 2014, 13:32
Image d'illustration.

A Genève, les infractions pour violences domestiques ont augmenté de 12,2% en 2013, par rapport à l'année précédente, alors que le nombre total d'infractions au Code pénal suisse a baissé de 10,9%. Cette hausse est la première depuis la mise en place de la statistique policière en 2009.

La proportion d'habitants du canton victimes ou auteurs de violences est passée de 1 à 1,2% l'an dernier, ont indiqué lundi les départements de la sécurité et de l'économie (DSE) et présidentiel (PRE). Ce taux ne tient compte que des données des quinze institutions membres de l'observatoire genevois des violences domestiques.

La hausse est due à une augmentation du nombre des infractions ne mettant pas directement la vie des victimes en danger, à savoir les injures, la contrainte et les voies de fait, précise le communiqué. En revanche, le nombre d'homicides, de tentatives d'homicide, de viols, de lésions corporelles graves et de séquestrations-enlèvements a baissé entre 2012 et 2013.

Cette situation s'explique par une meilleure connaissance du phénomène, tant du côté des victimes que de la police, ou encore par une dénonciation systématique, déjà au stade des injures et des voies de fait. Les campagnes de prévention menées depuis 2009 pourraient aussi porter leurs fruits.

Contexte conjugal

Dans le détail, les institutions membres de l'observatoire ont été en contact avec 5879 personnes, dont 4089 victimes directes et 1298 auteurs de violences domestiques. La majorité des victimes sont des femmes; les hommes constituent les trois quarts des auteurs de violences.

La violence domestique est principalement subie ou exercée dans un contexte conjugal, au sein du couple (42 %) ou après la séparation (17 %). Mais pour 38 % des personnes recensées, il s’agit de violences entre parents et enfants mineurs. La violence domestique la plus fréquente est d'ordre psychologique. Elle représente 85% des prises en charge, contre 66% pour la violence physique.

Ces données ont été recueillies par les quinze institutions membres de l'observatoire des violences domestiques, dont font partie la police, le Pouvoir judiciaire et des associations. Afin d'avoir des données plus complètes, comme le recommande la Cour des comptes, le délégué aux violences domestiques va améliorer les contacts et échanges entre les secteurs public et privé, indique le communiqué.


 
 

Votre publicité ici avec IMPACT_medias