Le bilan tiré de cette pratique n'a pas permis de démontrer une amélioration du suivi des requérants d'asile déboutés ou une baisse des disparitions de ces personnes, a indiqué mardi Nathalie Riem, la porte-parole de l'Office cantonal genevois de la population et des migrations (OCPM), qui confirmait une information du Courrier.
La mesure avait été introduite en mars dernier. La procédure a été largement suivie, avec plus de 800 renouvellements d'aide d'urgence effectués, a souligné Mme Riem. Les associations de défense des réfugiés avaient fustigé cette procédure. Selon elles, elle causait un surcroît d'anxiété auprès de personnes menacées de renvoi.
Un argument qu'a réfuté Mme Riem, qui n'a pas constaté une augmentation particulière de la vulnérabilité auprès des personnes concernées. Pour la porte-parole, la procédure n'a simplement pas répondu aux attentes. L'essai de quatre mois a donc finalement été interrompu.