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Genève: l’UNIGE veut réduire ses émissions de CO2 dues à l’avion

Le responsable du développement durable de l’Université de Genève, Fabrice Calame, a annoncé aujourd’hui les objectifs de réduction des émissions de CO2 liées aux voyages en avion de ses collaborateurs.

04 sept. 2019, 12:07
Les collaborateurs de l'UNIGE devront privilégier le train pour les trajets de moins de 4 heures.

L’Université de Genève (UNIGE) veut réduire de 50% ses émissions de CO2 dues aux déplacements professionnels en avion d’ici à 2030. Les vols pour des destinations accessibles en train en moins de quatre heures ne seront plus permis.

L’UNIGE veut s’inscrire dans une politique de réduction de ses émissions compatible avec un maintien du réchauffement global au-dessous des 2 degrés, telle que préconisée par la communauté scientifique internationale, a-t-elle indiqué mercredi. Or les déplacements en avion représentent environ la moitié des émissions de CO2 d’une grande université.

En 2018, 1’800 personnes ont effectué 4’262 voyages, a précisé Fabrice Calame, responsable des objectifs de développement durable au rectorat. A la rentrée de septembre, les premières mesures viseront à informer et à responsabiliser la communauté universitaire sur l’impact environnemental de ces déplacements. Des outils seront mis en place pour connaître précisément quel service, équipe de recherche ou faculté prend l’avion.

Actions limitatives

Le second principe de cette politique institutionnelle consistera à réduire et à remplacer les vols. L’offre en salles de vidéoconférences sera étendue, et les installations seront modernisées. Cette participation à distance est déjà reconnue comme présence valide lors de séances de direction, de défenses de thèses ou encore de commissions de nominations.

A la rentrée 2020, des actions limitatives seront mises en place. Il est prévu d’interdire l’avion pour des destinations accessibles en train en moins de quatre heures ou pour assister à une conférence sans participation «active» à celle-ci. La classe économique sera la règle en Europe, en Afrique du Nord ou au Moyen-Orient. Actuellement, la classe business est autorisée dès quatre heures de vol.

En revanche, lors de voyages en train de plus de quatre heures, la première classe sera accessible à tous. Elle est aujourd’hui remboursée à partir d’un certain niveau de classe salariale, selon M. Calame.

Evaluation annuelle

Enfin, l’UNIGE va mettre en place un programme interne de compensation des émissions de CO2 sous forme d’une taxe complémentaire sur les billets d’avion. Mais elle estime que cette mesure ne doit représenter qu’une part minoritaire de l’objectif de réduction.
Cette nouvelle politique concerne tous les déplacements professionnels pris en charge par l’UNIGE. Elle fera l’objet d’une évaluation annuelle.


 

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