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Genève: la traversée de la rade joue son avenir dans les urnes

Les Genevois décident ce dimanche de l'initiative de l'UDC demandant au canton de construire un tunnel sous la rade pour désengorger le trafic routier à Genève.

28 sept. 2014, 11:23
A Genève, les citoyens votent dimanche sur l'initiative de l'UDC demandant au canton de construire une traversée routière de la rade sous la forme d'un tunnel.

A Genève, les citoyens votent dimanche sur l'initiative de l'UDC demandant au canton de construire une traversée routière de la rade sous la forme d'un tunnel. Le Conseil d'Etat ainsi que la quasi totalité de la classe politique s'opposent à ce projet jugé trop cher et inefficace pour résorber les bouchons au centre-ville.

L'UDC, soutenue par le MCG dans sa croisade pour le tunnel sous la rade, a également obtenu l'appui du TCS. Les forces en présence semblent inégales sur le papier, mais tout pronostic sur l'issue du vote est difficile tant ce sujet est émotionnel au bout du lac. Seule certitude: le taux de participation devrait être élevé atteignant environ 55%.

Excédée par les perpétuels bouchons au centre-ville, l'UDC a misé sur une solution à court terme. Le parti demande d'inscrire dans la Constitution la construction d'ici six ans d'un tunnel à quatre voies entre l'avenue de France et le Port-Noir ainsi que d'un tunnel de liaison à deux voies sur la rive gauche. Coût estimé de l'ouvrage: 1,2 milliard de francs.

Les opposants à ce tunnel mettent en évidence le contexte budgétaire difficile que doit affronter le canton. Ils estiment également que cette petite traversée routière ne résoudra pas les problèmes de mobilité au centre-ville. La droite ainsi que le Conseil d'Etat misent en revanche sur une grande traversée plus au large à l'horizon 2030.

Cette variante plus onéreuse - environ 3 milliards - a, selon eux, l'avantage de boucler le contournement autoroutier de Genève. Elle pourrait ainsi potentiellement bénéficier d'une subvention fédérale. La conseillère fédérale Doris Leuthard a toutefois clairement indiqué que le Conseil fédéral ne pouvait pas s'engager aujourd'hui sur la réalisation et le financement de la traversée autoroutière du lac.


 

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