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Genève/Lausanne: Uber brave les interdictions et brade ses courses de taxi

C'est les soldes d'hiver chez Uber. La compagnie californienne a décidé de brader ses courses de 20% à Genève et de 15% à Lausanne malgré les interdictions d'exercer à Genève.

26 févr. 2016, 14:39
/ Màj. le 26 févr. 2016 à 17:35
Les services de l'entreprise californienne sont toujours illégaux à Genève.

Uber lance une nouvelle offensive en Suisse romande. Les prix diminuent dès vendredi de 20% à Genève et de 15% à Lausanne, s'alignant désormais sur ceux de Zurich, a indiqué la société.

Une telle mesure dope habituellement la demande, selon Uber. Les chauffeurs travaillent davantage et augmentent leurs revenus malgré le recul des tarifs. Plusieurs exemples le montrent dans plusieurs pays, souligne Uber.

Ce nouveau dispositif a été annoncé alors que l'entreprise est en lutte permanente avec les taxis à Genève. Uber ne peut entrer dans la catégorie des taxis jaunes et bleus parce qu'elle n'a pas demandé les autorisations nécessaires, a précisé à l'ats le Département de la sécurité et de l'économie (DSE). La catégorie des limousines lui est également interdite.

En revanche, elle peut mener ses activités dans l'utilisation de véhicules équipés pour le transport professionnel de personnes. S'ils sont conduits par des chauffeurs en possession de tous les permis et autorisations genevoises et qu'ils sont immatriculés sur le canton de Genève, cette mesure est légale.

Par ailleurs, la loi présentée il y a quelques mois par le conseiller d'Etat Pierre Maudet pour intégrer la problématique Uber est elle actuellement examinée en commission des transports du Grand Conseil.

 

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