La direction générale des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) a garanti mercredi lors d'une rencontre avec des ouvriers polonais, qu'elle assumera ses responsabilités dans un cas de dumping dénoncé lundi par le syndicat Unia. Les HUG sont même prêts à avancer les sommes dues aux ouvriers sous-payés.
Accompagnée de membres d'Unia, une délégation d'ouvriers polonais a rencontré dans l'après-midi la direction des HUG. Celle-ci leur a garanti "qu'elle assumera ses responsabilités", selon un communiqué d'Unia.
La direction générale des HUG doit rencontrer ce vendredi l'entreprise allemande de construction qui emploie en sous-traitance ces travailleurs. Ces derniers ont cessé lundi leur activité sur le chantier BATLab pour dénoncer leurs conditions de travail. Selon Unia, ils auraient été payés 8 euros de l'heure, alors que dans la branche le salaire minimum s'élève à près de 24,7 francs l'heure.
Les quatre employés polonais concernés réclament plus de 70'000 francs de créances salariales. La direction des HUG dit vouloir sommer l'entreprise allemande concernée, après l'avoir entendue, pour qu'elle règle immédiatement les créances dues par son sous-traitant polonais. "En cas de refus, la somme sera avancée par les HUG eux-mêmes", précise encore le communiqué d'Unia.