Le contrat de prestation a approuvé par 63 voix, contre 32 non et une abstention et le plan directeur par 61 voix, contre 17 non et 14 abstentions. Ils reflètent le manque à gagner estimé à 16 millions par an consécutif à l'entrée en vigueur, le 14 décembre, de l'initiative sur la baisse des tarifs. Ce scénario impliquait la suppression de 130 emplois, dont 63 licenciements dès 2015.
Mercredi, un accord a été passé la direction des TPG et les syndicats, qui se battaient pour le maintien des emplois et des prestations. Cet accord exclut tout licenciement lié à la période du contrat de prestations. En outre, il maintient les effectifs de fin 2014 pendant toute l'année 2015, puis leur évolution sera discutée d'année en année.
Déficit couvert
Les TPG ont dégagé des économies de plusieurs millions. Reste un manque à gagner théorique de 5 millions par an. Pour la droite, la régie publique doit trouver le moyen de faire des économies supplémentaires, et le canton couvrira le déficit.
La gauche a déploré une baisse des prestations, alors que la politique menée depuis dix ans a permis de doubler l'offre en transports publics. En vain, les Verts demandaient une hausse de 41 millions de la subvention quadriennale pour maintenir l'offre avant la mise en service du RER genevois, le CEVA. Ils voulaient aussi que les termes de l'accord figurent dans le contrat de prestations.
La droite a fait valoir que la diminution provisoire des prestations sera indolore pour la population, tout en reconnaissant que les transports publics risquent d'être moins attractifs. Surtout, elle estime que les finances du canton ne permettent pas de voter une enveloppe budgétaire plus importante.