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Genève: le violent braquage de Thônex jugé à Lyon depuis jeudi

Le procès des cinq hommes qui avaient braqué en 2010 le bureau de change Migros de Thônex s'est ouvert jeudi en France. Les malfrats s'en étaient pris à l'office dans des circonstances violentes et spectaculaires.

04 nov. 2016, 12:36
Le bureau de change Migros de Thônex avait été braqué à la voiture-bélier par quatre malfrats en 2010.

Au soir du 26 novembre 2010, les individus se sont attaqués à un bureau de change de Migros sur la commune de Chêne-Bourg, proche de la frontière française. Ils étaient arrivés à bord de deux Audi volés et étaient cagoulés et lourdement armés.

Pendant qu'une voiture bloquait un carrefour, plusieurs malfaiteurs avaient tenu en respect vigiles et passants, et un braqueur a fait sauter une charge explosive contre une vitre du bureau. Un malfaiteur a ensuite pénétré dans les locaux, muni d'un hachoir.

Des gendarmes, en poste à proximité, ont tenté d'intervenir et une fusillade a éclaté, les braqueurs tirant des rafales de fusil d'assaut Kalachnikov. L'équipe a ensuite pris la fuite à bord d'une Audi en abandonnant son complice dans l'agence.

Ce dernier a été blessé de trois balles aux bras en prenant la fuite dans la voiture d'une automobiliste agressée. Arrêté sur place, puis extradé, il est aujourd'hui le seul à reconnaître sa participation. "J'ai fait quelque chose de très grave. J'ai fait du mal tout autour de moi. J'assume", a-t-il déclaré à l'audience. Agé de 30 ans, il est le plus jeunes des accusés.

Implication contestée

Les autres, âgés de 39 à 49 ans, affichent un profil de délinquants marqué d'affaires de vols et de trafic de stupéfiants. Ils contestent toute implication dans le braquage de Genève. Principale charge à leur encontre: des empreintes génétiques relevées dans les deux véhicules ayant servi au braquage.

Leurs avocats espèrent obtenir un acquittement en contestant la validité des expertises génétiques. Durant l'instruction, les accusés ont déclaré qu'ils avaient pu monter dans les voitures volées à cause de leurs fréquentations dans les quartiers de la périphérie lyonnaise, ce qui pourrait expliquer la présence de leur ADN.

Entre l'accusation de tentative de meurtre liée aux tirs pour certains, et l'état de récidive légale pour d'autres, ils encourent tous la réclusion à perpétuité. Le procès est prévu sur dix jours.

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