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Genève: les employés d’une filiale de La Poste ont eu gain de cause

En lutte depuis près d’un an pour améliorer leurs conditions de travail, des employés d’Epsilon, filiale genevoise de La Poste, ont eu gain de cause. Une solution à l’amiable négociée avec les syndicats permettra à ces livreurs de journaux de récupérer environ 600 000 francs de salaires rétroactifs.

13 sept. 2019, 16:48
Les livreurs de journaux ont eu gain de cause (photo prétexte).

Les employés qui distribuent les journaux à l’aube réclamaient le respect des salaires minimums et des suppléments pour travail de nuit, indique vendredi Unia dans un communiqué. Ils demandaient aussi l’introduction d’un système de saisie du temps leur garantissant une juste rémunération.

Unia et La Poste ont désormais convenu que les normes légales minimales seraient respectées avec effet immédiat et que les employés recevraient des remboursements de salaires rétroactifs, a-t-on appris jeudi soir à «10 vor 10». La porte-parole de La Poste a confirmé à Keystone-ATS l’ordre de grandeur de 600 000 francs évoqués dans l’émission alémanique.

Liés par une clause de confidentialité, les syndicats et La Poste ne donnent pas plus de détails sur l’accord conclu qui concerne environ 60 employés. Cités dans le communiqué d’Unia, des délégués du personnel d’Epsilon se disent satisfaits du résultat des négociations. Le syndicat compte désormais se battre pour que l’accord conclu entre les différentes parties s’applique aussi à d’ex-employés d’Epsilon.

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