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Genève: les gardiens de Champ-Dollon n'en peuvent plus

La surpopulation carcérale dans les prisons de Suisse pose un problème patent aux gardiens de Champ-Dollon à Genève. Ils protestent contre l'immobilisme des autorités et promettent de prendre des mesures pour assurer leur sécurité.

30 avr. 2013, 19:26
Les gardiens de la prison de Champ-Dollon (GE, ici le 8 avril lors d'un débrayage) n'en peuvent plus. Ils ont dénoncé mardi l'absence de solutions concrètes aux problèmes de surpopulation carcérale.

Les gardiens de la prison de Champ-Dollon (GE) n'en peuvent plus. Ils ont dénoncé mardi, via leur syndicat UPCP, l'absence de solutions concrètes aux problèmes de surpopulation carcérale et ont annoncé prendre des mesures afin de garantir leur sécurité.

Dès samedi, le ratio un gardien pour un détenu deviendra "la seule règle" pour tous les déplacements à l'intérieur de la prison de Champ-Dollon. Le personnel n'assurera en outre plus de présence physique gratuite durant ses pauses de midi. Les gardiens planifient aussi de manifester le 15 mai.

L'Union du personnel du corps de police (UPCP), le puissant syndicat des gardiens de prison, a par ailleurs annoncé que les négociations qu'il menait avec le Conseil d'Etat ont été rompues par ce dernier. Aujourd'hui, selon lui, le dialogue social se trouve dans une impasse.

Les gardiens de prison exigent pourtant des mesures rapides pour améliorer les conditions de travail "inacceptables" qui règnent à Champ-Dollon. Ils demandent l'engagement immédiat de 90 gardiens pour respecter le ratio gardiens/détenus établi par la direction de l'office cantonal de la détention.

Ils réclament également le maintien des prestations dues aux prisonniers et l'intégration en juin de tous les agents de détention engagés avec un statut de fonctionnaires, à un statut unique de gardiens de prison. Mardi, la prison de Champ-Dollon, faite pour accueillir 376 détenus, en hébergeait 813.


 
 

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