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Genève – notes de frais: une centaine de personnes manifeste contre les membres de l’exécutif

À Genève, la colère continue de gronder contre les membres de l’exécutif. Une centaine d’individus s’est rassemblée pour protester contre les dépenses excessives des conseillers administratifs. Les manifestants réclament leur démission.

13 nov. 2018, 20:05
Jérôme Fontana, vice-président des Verts Libéraux du canton de Genève, réclame l'instauration d'une transparence totale en matière de frais professionnels des élus.

Les notes de frais professionnels considérables des membres de l’exécutif de la Ville de Genève continuent d’agiter l’opinion. Mardi, une centaine de personnes ont manifesté leur désapprobation devant la salle où se tenait une séance du Conseil municipal consacrée à la question.

Les magistrats ont été accueillis par une volée de sifflets à leur entrée. La manifestation avait été organisée par Jérôme Fontana. Le vice-président des Verts Libéraux du canton de Genève avait lancé son appel sur les réseaux sociaux. Mardi, il a longuement expliqué les raisons de sa colère et demandé des changements de pratique.

 

 

«Les Genevois sont choqués des dépenses hallucinantes des cinq conseillers administratifs et de leurs excuses nulles» qui ont servi à les justifier, a déclaré M.Fontana. Il a dénoncé ces «comportements inacceptables» et a réclamé l’instauration d’une transparence totale en matière de frais professionnels des élus.

Manifestants chauffés à blanc

Les manifestants ont appelé plusieurs fois à la démission des conseillers administratifs, qui ont été traités de voleurs. M.Fontana a déploré les conséquences négatives qu’une telle affaire cause dans l’esprit des Genevois. «La confiance est brisée» et la Ville est «la risée de toute la Suisse».

«Je ne voterai plus jamais de ma vie», a déclaré de son côté une femme de 64 ans, venue manifester en tant que simple citoyenne et contribuable. Elle n’a pas eu de mots assez durs à l’encontre d’élus qui se sont arrogé «la liberté de frauder», alors qu’ils doivent représenter les institutions.

«La population est choquée», a fait savoir, avant d’entrer dans la salle, le président du Conseil municipal, l’UDC Eric Bertinat. «Le délibératif devra trouver une solution», a-t-il ajouté. Une des pistes pourrait être d’exiger des conseillers administratifs le remboursement intégral des sommes perçues.

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