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Genève: Pierre Maudet démissionnera du Conseil d’Etat s’il est condamné

Le conseiller d’Etat genevois Pierre Maudet, poursuivi pour acceptation d’un avantage, présentera sa démission du Conseil d’Etat s’il est condamné.

24 nov. 2018, 12:14
Le PLR genevois est "divisé et sous tension" sur l'affaire Maudet.

Poursuivi par le Ministère public genevois pour acceptation d’un avantage, Pierre Maudet démissionnera du Conseil d’Etat s’il est condamné «ou si un risque important de condamnation se profilait». Dans un entretien à la Tribune de Genève de samedi, le président du PLR s’explique.

Alors que le PLR genevois est «divisé et sous tension» sur l’affaire Maudet, qui a éclaté à la suite du voyage controversé du conseiller d’Etat à Abu Dhabi en 2015, son président Alexandre de Senarclens dit viser l’unité du parti. Or une prise de position vendredi du comité directeur sur cette affaire «aurait jeté de l’huile sur le feu.» Le comité a aussi tenu compte des précisions de son magistrat.

Vendredi, lors de la séance du comité, «Pierre Maudet a réitéré ses excuses», indique M. de Senarclens. Le conseiller d’Etat a aussi évoqué «les limites de son mandat». Il présenterait sa démission «s’il devait être condamné ou si un risque important de condamnation se profilait, évalué par lui-même, son conseil, de façon transparente avec la direction du parti».

Pas de vote

Les partisans de Pierre Maudet ont rassemblé davantage que les 50 signatures exigées pour la tenue d’une assemblée générale extraordinaire, qui devrait avoir lieu le 6 décembre. Selon M. de Senarclens, son ordre du jour contient un point: «Communication et échange autour de la procédure de Pierre Maudet». Et de préciser qu’il «n’y aura ni vote ni prise de position» à son issue.

Pour sa part, la demande d’une assemblée générale précise qu’elle devra porter sur un «vote sur la confiance et le maintien de Monsieur Pierre Maudet à son poste de conseiller d’Etat». Selon les statuts du PLR, il ne revient toutefois pas à une assemblée générale de se prononcer sur ce type de décision, a expliqué samedi à Keystone-ATS Alexandre de Senarclens.

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