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Genève prépare le lifting de la rade

L’accès à l’eau de la population doit être amélioré sur le pourtour de la rade de Genève. Ce constat est partagé par la Ville et le canton. Lundi, ces mêmes autorités ont présenté la façon dont elles entendent transformer ce qu’elles nomment le «joyau» de Genève.

09 sept. 2019, 17:28
 Extraits du projet lauréat 1er prix: «Au ras de l'eau» par Pierre-Alain Dupraz architecte ETS FAS, infographie réalisée par Archigraphie.ch.

La rade actuelle est le fruit d’une addition de politiques publiques qui forme un tout incohérent, a déploré le président du Conseil d’Etat genevois Antonio Hodgers. Pour le magistrat, il faut changer cette image brouillée. Un premier pas a été franchi cet été, avec l’ouverture provisoire de la plage des Eaux-Vives.

Sur l’autre rive de la rade, du côté du quartier des Pâquis. C’est le haut du quai Wilson qui sera l’objet de toutes les attentions. L’objectif vise à offrir un meilleur accès au bord de l’eau pour le public tout en respectant le patrimoine, a noté le conseiller administratif de la Ville de Genève Rémy Pagani.

Pas une autre plage

Un crédit d’étude sera déposé devant le Conseil municipal avant la fin de l’année, a encore précisé M. Pagani. Il ne s’agira pas de faire une plage comme aux Eaux-Vives, a cependant relevé M. Hodgers. L’ambition est moindre. L’endroit devra simplement offrir une possibilité aux gens «de se baigner ou de faire bronzette».

«Il est toujours très compliqué de faire quelque chose sur la rade, car tout le monde a des intérêts», a rappelé M. Pagani. De plus, le site a un statut juridique hybride. La Ville de Genève est propriétaire des quais, alors que le canton a la main sur le lac. Une collaboration étroite entre tous s’avère donc indispensable.

«Les gros projets ont besoin d’une vision politique commune», a insisté le conseiller administratif de la Ville de Genève Guillaume Barazzone. Un rapport sur le futur de la rade a donc été rédigé par la municipalité et le canton à l’issue d’une large consultation. «Cette image directrice va lier les autorités», a-t-il encore ajouté.

Pour les piétons avant tout

Outre l’accès à l’eau, ville et canton sont d’accord pour optimiser l’utilisation des ports commerciaux et de plaisance et supprimer le stationnement de tous les véhicules et les vélos sur le bas des quais. La rade future comprend aussi la construction d’une passerelle piétonne sur le pont du Mont-Blanc.

Elle permettra la réalisation d’une piste cyclable sur l’actuel trottoir. Cette passerelle doit voir le jour d’ici à 2023-2024. Un crédit de réalisation d’environ 20 millions de francs sera prochainement déposé devant le Conseil municipal de la Ville de Genève, a promis M. Pagani.

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