A Genève, la dernière réforme du cycle d'orientation n'ayant pas eu les effets escomptés, une nouvelle restructuration est en préparation. Le système actuel des regroupements en première année devrait être supprimé au bénéfice d'une certaine mixité.
Le constat tiré lundi devant la presse par la cheffe du Département de l'instruction publique, Anne Emery-Torracinta est clair: le cycle d'orientation issu de la réforme de 2011 n'a pas répondu à toutes les attentes. Il s'agissait il y a huit ans de renforcer l'orientation grâce à une école plus exigeante pour tous, mais pas plus sélective, ainsi qu'à lutter contre les inégalités sociales.
Les statistiques montrent au final que le système en place depuis 2011 n'a pas modifié l'orientation des élèves à la sortie du cycle. Il a aussi évolué vers une orientation plus sélective que promotionnelle tout en renforçant les inégalités sociales, ce qui va à l'encontre des buts fixés. Les élèves en grande difficulté scolaire sont particulièrement touchés.