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Genève: un médecin aurait pris des libertés avec des fonds publics

Un médecin a été placé sous enquête administrative par les Hôpitaux universitaires de Genève. Il est soupçonné d'avoir mal utilisé certains fonds publics liés à une recherche, et ce pendant plusieurs années.

16 déc. 2013, 17:58
En 2012, 61'000 personnes ont consulté les urgences des HUG.

Une enquête administrative a été ouverte lundi par les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) à l'encontre d'un de leurs médecins. Celui-ci est soupçonné d'avoir mal utilisé certains fonds publics liés à une recherche. Les sommes en jeu sont de l'ordre de 10'000 francs par mois. Les malversations pourraient avoir duré plusieurs années.

L'enquête est assortie d'une suspension provisoire du médecin, dont le salaire est aussi suspendu. Une plainte pénale sera également déposée auprès du Ministère public genevois, font savoir les HUG dans un communiqué. Cette plainte porte sur la gestion déloyale, voire sur l'escroquerie, a indiqué à l'ats le directeur général des HUG Bertrand Levrat.

Dans le cadre de contrôles internes, des dépenses liées à des sous-traitances d'analyses ont été décortiquées, notent les HUG. "Les investigations menées ont révélé des liens troublants entre un médecin et un laboratoire externe."

Les HUG ont demandé sans succès au médecin responsable du projet des justifications pour les prestations fournies. Faute d'avoir obtenu ces éléments, les HUG ont décidé d'ouvrir une enquête administrative afin d'établir les faits.

En attendant les conclusions de l'enquête, les HUG ont rompu les liens de travail qui les liaient au laboratoire impliqué dans l'affaire. La part de marché de ce laboratoire correspondait "à moins de 0,2% des dépenses globales du département concerné". Bertrand Levrat n'a pas voulu préciser le département dans lequel le médecin visé par la procédure travaillait jusqu'à présent.

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