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Genève veut que les prisonniers étrangers purgent leur peine dans leur pays

Genève a peut-être trouvé le remède à la surpopulation carcérale, endémique en Suisse. Le Conseil d'État veut que les prisonniers étrangers purgent leur peine dans leur propre pays.

23 juil. 2014, 19:35
Relatives of inmates reach through a prison fence as they stand to see their family members during a protest rally against prison abuse in Tbilisi, Georgia, Friday, Sept. 21, 2012. Thousands rallied Friday in Georgia to demand the prosecution of top officials fired in a prison abuse scandal that threatens to unseat the governing pro-Western party in the country's Oct. 1 parliamentary election. (AP Photo/Shakh Aivazov)

Le Conseil d'Etat genevois veut que les détenus étrangers purgent leur peine dans leur pays d'origine. Il a écrit au Département fédéral de justice et police dans ce sens. La mesure doit permettre de lutter contre la surpopulation carcérale. Premiers pays visés: le Maroc et la Roumanie.

La population carcérale suisse est très majoritairement originaire de pays tiers, indique le gouvernement genevois mercredi. Le cadre juridique existe partiellement avec certains Etats. Pour l'exécutif, les conventions avec le Royaume du Maroc et la Roumanie doivent être examinées et amendées en premier.

Les réflexions pourraient bénéficier à l'ensemble des cantons suisses, précise le Conseil d'Etat. Elles pourraient s'étendre à d'autres pays.

Accompagné d'Eduard Gnesa, ambassadeur extraordinaire pour les questions migratoires, le ministre genevois de la Sécurité Pierre Maudet était au Maroc en juin pour discuter du problème migratoire avec les autorités de Rabat. D'autres rencontres seront encore organisées afin de parvenir à un accord, notamment sur le retour des requérants d'asile déboutés.

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