Le Département du territoire (DT) entend s'appuyer sur un large processus de concertation avec la Ville de Genève, les associations concernées et les riverains, écrit-il mercredi dans un communiqué. Il prend acte des conclusions du Tribunal administratif de première instance (TAPI) concernant le défaut de planification globale dans le secteur de la Jonction.
Des riverains avaient saisi le TAPI. Se plaignant des nuisances, notamment sonores, liées à la fréquentation estivale des berges, ils s'opposaient à l'extension des pontons le long du Rhône, voulue par la Ville de Genève, et à l'installation de dix bouées dans le fleuve par le canton.
Aménagements maintenus
Pour la Ville de Genève, l'arrêt du TAPI est clair, estime Claude-Alain Macherel, codirecteur du département des constructions et de l'aménagement, en l'absence du conseiller administratif Rémy Pagani. "Un règlement autorise la baignade à cet endroit. Le succès nous oblige à trouver une solution globale, en lien avec la création du futur parc de la Jonction, raison pour laquelle la Ville ne fera, elle non plus, probablement pas recours", relève-t-il.
L'accès à l'eau et les possibilités de baignade sont maintenus dans ce secteur, selon les aménagements existants, précise le DT. Le canton va poursuivre ses actions de sensibilisation durant l'été.