Le diable est dans les détails! Cet Italien de 44 ans, employé dans une entreprise de location de voitures à Ferney-Voltaire dans l'Ain, l'a appris à ses dépens.
C'est pour avoir collé sa vignette autoroutière à l'envers sur son pare-brise, que les gardes-frontière helvétiques ont entrepris de contrôler son véhicule, immatriculé en France, indiquent ces derniers dans un communiqué.
Et en décidant d'appronfondir leur contrôle, les douaniers découvrent 15 vignettes déjà manipulées dans la boîte à gants. Et cinq autres dans la veste que portait l'employé du loueur de voitures français. Ils remarquent également cinq talons vides. Les vignettes manipulées avaient tout simplement été décollées des pare-brise de voitures de location pour les recoller sur des talons vides.
Entendu par les gardes-frontière, l'homme a admis avoir effectué personnellement ces manipulations. Mais les employés des douanes soupçonnent l'homme et d'autres de ses collègues de s'adonner au trafic de vignettes en les décollant des voitures de location pour les revendre à un prix moins élevé que les 40 francs officiels. Les vingt vignettes saisies dans le véhicule et sur l'homme ont été séquestrées.
Il fallait y penser
La personne qui loue une voiture et se rend en Suisse achète, à ses frais, une vignette autoroutière suisse et l'appose sur le pare-brise de son véhicule de location. Lors du retour de la voiture, l'employé de l’entreprise de location, effectue une remise en état du véhicule utilisé, décolle la vignette et la place sur un support pour la revendre.
L'employé de l’entreprise de location indélicat vend les vignettes moins cher sur un marché parallèle, pour ce faire de l’argent de poche.
L’individu a reconnu les faits, il a été dénoncé auprès du Ministère public de la Confédération.