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Initiative pour recapitaliser la caisse de prévoyance de l'Etat

A Genève, l'assainissement de la Caisse de prévoyance des fonctionnaires de l'Etat de Genève (CPEG) agite le monde politique. Lundi, le Cartel intersyndical du personnel de l'Etat (Cartel) et l'ASLOCA ont présenté leur solution. Elle consiste à recapitaliser la caisse en lui donnant des terrains à bâtir sur lesquels elle pourra construire des logements bon marché.

26 juin 2017, 17:22
Menschen sortieren die Stimmzettel wahrend der Auszaehlung der Stimmen von der SP-Urabstimmung zur Altersvorsorge 2020, am Sonntag, 30. April 2017 in Bern. Erst zum dritten Mal in ihrer Geschichte fuehrt die SP eine Urabstimmung unter allen Mitgliedern durch. Es geht um die Position der SP zur Altersvorsorge 2020. Noch bis zum Samstag koennen die SP-Mitglieder ihre Stimme abgeben. Eine Pressekonferenz ueber die Ergebnisse der Abstimmung wird heute Nachmittag abgegeben werden. (KEYSTONE/Anthony Anex) SCHWEIZ AUSZAEHLUNG URABSTIMMUNG SP SCHWEIZ

Une initiative sera lancée à la rentrée scolaire. Les initiants auront quatre mois pour récolter 7657 signatures. "Nous visons 14'000 signatures", a toutefois relevé devant la presse Alberto Velasco, le président de l'association de défense des locataires ASLOCA-Genève.

Pour Marc Simeth, le président du Cartel, la solution proposée par l'initiative fera que tout le monde trouvera son compte. Elle permettra de recapitaliser la CPEG sans creuser l'endettement de l'Etat de Genève, de préserver les prestations de retraite des fonctionnaires et de résorber la pénurie de logements abordables.

L'initiative propose que la presque totalité de la recapitalisation de la CPEG se fasse sous forme de cession gratuite de terrains constructibles ou de droits à bâtir. Les terrains situés dans le secteur Praille Acacias Vernets, un périmètre qui doit subir une profonde transformation, seront utilisés "en priorité" dans ce but.

Garder la primauté des prestations

Ce projet permettrait aussi de préserver le système de la primauté des prestations, sur lequel fonctionne aujourd'hui la CPEG, et d'éviter de devoir adopter le système de primauté des cotisations, comme l'envisage le Conseil d'Etat et la droite. En primauté des cotisations, le risque est du côté des employés, a noté M. Simeth.

Le président du Cartel a fait savoir que pour un certain nombre de fonctionnaires, la primauté des prestations était un point non négociable. Actuellement, le système garantit des retraites qui représentent 60% du dernier salaire assuré. Avec la primauté aux cotisations, ce chiffre diminuerait légèrement.

Le Conseil d'Etat a présenté dernièrement un projet de recapitalisation de la CPEG. Aucun montant n'a été officiellement publié, mais la somme de 4,7 milliards de francs a été évoquée. Un autre projet d'assainissement est défendu par la gauche et le Mouvement citoyens genevois (MCG), qui coûterait 800'000 francs au canton.

Ce projet de la gauche et du MCG permettrait de faire la jonction avec l'initiative, le temps que cette dernière soit mise en oeuvre, a indiqué M. Velasco. La CPEG pourrait espérer tirer un rendement de 3,5% avec ses investissements immobiliers. Des revenus bien plus sûrs dans la durée que s'ils dépendaient de l'évolution des marchés financiers.

La loi fédérale exige un taux de couverture des engagements des caisses de pensions de 80% en 2052. Le taux de la CPEG était de 57,2% à fin 2016. La caisse connaît une situation délicate depuis sa naissance, en 2014, de la fusion de deux autres caisses. La CPEG compte 69'000 affiliés, dont 23'000 rentiers.

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