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Initiatives et référendums: moins de signatures dans les urnes

Les Genevois se prononceront le 24 septembre sur une baisse du nombre requis de signatures pour les initiatives et les référendums. Adoptée en février par le Grand Conseil, cette modification de la Constitution est soumise au référendum obligatoire.

28 août 2017, 10:00
Les communes neuchâteloises veulent pouvoir lancer initiatives et référendums.

Proposés par l'extrême gauche et le MCG, cet abaissement vise à faciliter l'accès aux droits démocratiques. La proportion de citoyens dont il faudrait la signature passerait de 4 à 3% pour une initiative constitutionnelle et de 3 à 2% pour une initiative législative et un référendum facultatif. Aujourd'hui, Genève exige davantage de paraphes, dans un délai plus court, que Zurich et Bâle-Ville.

Seuls le PLR et le PDC s'opposent à ce qu'ils considèrent comme un bradage des droits populaires. A l'instar du Conseil d'Etat, ils estiment que les seuils actuels sont raisonnables et que leur abaissement va multiplier les sujets d'importance secondaire soumis à votation, au risque de lasser les citoyens tout en surchargeant au préalable le Parlement.

Coupes budgétaires

En Ville de Genève, les citoyens se prononceront pour la seconde année de suite sur les coupes budgétaires votées par la droite et le MCG. Quatre référendums municipaux ont été lancés par Ensemble à Gauche, avec le soutien du PS et des Verts, contre des économies de 2,5 millions de francs dans le budget 2017.

Ces économies sont surtout réalisées par une baisse de 0,1% dans les dépenses générales de tous les départements ainsi que par des coupes dans les domaines de la culture et de la solidarité internationale. L'an passé, les coupes de 7 millions apportées au budget 2016, touchant l'ensemble des départements ainsi que la culture et le social, avaient été refusées en votation populaire.

Nouveau théâtre à Carouge

Un référendum municipal sera aussi à l'ordre du jour à Carouge, le 24 septembre. Lancé par le MCG, il s'oppose au crédit de 24 millions de francs à la charge de la commune pour la destruction-reconstruction du Théâtre de Carouge-Atelier de Genève. Le parti est le seul à s'opposer à ce projet culturel qu'il qualifie de "mégalomane".

Cette solution est moins coûteuse qu'une rénovation, souligne la Ville. Construite en 1972, la salle n'est plus aux normes et cumule les problèmes techniques. Le nouveau théâtre permettra de regrouper les ateliers et la salle de répétition. Son coût total de 54 millions est aussi financé par une fondation privée, le canton et l'Association des communes genevoises.

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