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L'Allemande qui voulait faire arrêter les recherches au CERN déboutée par un tribunal

Sous prétexte que les recherches effectuées au CERN à Genève pouvaient provoquer la fin du monde, une Allemande vivant en Suisse voulait les faire arrêter. Elle a été déboutée par le haut tribunal administratif de Münster, mardi.

17 oct. 2012, 09:55
Une Allemande habitant en Suisse voulait faire stopper les recherches sur la physique nucléaire au CERN, sous prétexte qu'elles allaient provoquer la fin du monde. Elle a été déboutée par un tribunal à Münster mardi.

Une Allemande demandant que les recherches de l'organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN) soient stoppées au motif qu'elles pouvaient provoquer la fin du monde, a été déboutée par le haut tribunal administratif de Münster (ouest), mardi.

La plaignante, résidant en Suisse, voulait faire interdire les activités du Centre européen pour la recherche nucléaire (CERN), dont le siège est à Genève et qui dispose du plus puissant accélérateur de particules au monde.

Pas de danger potentiel

Celui-ci doit permettre aux chercheurs de percer les secrets des origines de l'univers en recréant les conditions qui ont immédiatement suivi le Big Bang.

Mais la justice a estimé que «de l'avis d'une majorité de scientifiques les recherches du CERN ne présentent pas de danger potentiel». Le tribunal a définitivement débouté la plaignante qui avait déjà tenté en 2010 un recours devant la Cour constitutionnelle allemande.

Elucider les mystères de la "matière noire"

Avec cet accélérateur, les scientifiques espèrent notamment élucider les mystères de la «matière noire». C'est justement l'éventuelle formation de «mini-trous noirs» qui faisait craindre à cette Allemande la destruction de la Terre, selon le communiqué du tribunal.

Le CERN a annoncé en juillet avoir découvert une particule dont les caractéristiques sont compatibles avec celles du boson de Higgs, considéré par les physiciens comme la clef de voûte de la structure fondamentale de la matière.

L'existence de cette particule est supposée depuis près de 50 ans.

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