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Le DIP genevois veut lancer une enquête externe dans le cadre de l'affaire Tariq Ramadan

Dans l'impossibilité juridique d'ouvrir une enquête administrative sur Tariq Ramadan, la conseillère d'Etat genevoise Anne Emery-Torracinta veut lancer une enquête externe. L'objectif est de faire la lumière sur ce qui s'est passé autour de l'ex-enseignant et du collège de Saussure (GE).

14 mars 2018, 12:49
Quatre anciennes élèves de Tariq Ramadan ont témoigné de manière anonyme dans la presse pour l'accuser d'abus sexuels.

«Nous sommes en train de rechercher la ou les personnes» qui peuvent mener cette enquête, a déclaré ce matin la ministre de l'Instruction publique Anne Emery-Torracinta sur les ondes de Radio Lac, revenant sur une annonce faite mardi soir à la RTS. Ces personnalités seront indépendantes du département, a-t-elle assuré en réponse aux accusations d'«omerta institutionnelle» formulées par des citoyens.

Quatre anciennes élèves de Tariq Ramadan ont témoigné de manière anonyme dans la presse pour l'accuser d'abus sexuels. Selon Mme Emery-Torracinta, l'enquête externe devra faire la lumière sur ce qui a dysfonctionné, notamment la raison pour laquelle le dossier de l'islamologue, qui a enseigné dans les années 1990 au collège de Saussure, est vide.

Suite à ces témoignages, le département a mis en place un groupe de travail pour améliorer les procédures internes, a rappelé son porte-parole Pierre-Antoine Preti. En outre, la ligne verte mise en service en décembre 2017 a reçu une cinquantaine d'appels, dont seize concernent des situations relevant de la loi sur l'aide aux victime, faisait savoir lundi la conseillère d'Etat.

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