Bien sûr, au Livre sur les quais aussi il y a eu l’inscription obligatoire, les visages masqués, les distributeurs de gel omniprésents, une distanciation sociale inconfortable qu’il a fallu s’évertuer à maintenir. Mais, vendredi soir à Morges, installé sur une chaise de La Coquette, tout cela pèse un peu moins lourd que d’habitude.
Déjà parce que la buvette morgienne et sa vaste terrasse offrent un cadre propice à l’évasion, parfaitement adapté à un rendez-vous littéraire. Mais aussi parce qu’on réalise soudain le bien que cela fait de participer à une manifestation culturelle, à l’heure où nombre d’entre elles ont dû jeter l’éponge à cause de qui vous savez.
A lire aussi: Livre sur les quais: pas de tentes mais des masques
Mieux, vendredi soir, le festival a expérimenté quelque chose de nouveau: des lectures de textes totalement inédits, écrits pour le festival et récités sur scène par leur auteur. Le...