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Luc Barthassat n'est pas inquiet pour la suite

Le conseiller d'Etat genevois Luc Barthassat ne s'inquiète pas pour son avenir politique après "l'affaire de l'amende". Il se dit victime "d'acharnement sur des bricoles". Le magistrat a été rappelé à l'ordre, alors qu'il tentait de faire annuler une contravention.

26 juin 2017, 17:25
La Suisse devrait connaître une journée de la Genève internationale. Le Conseil fédéral est disposé à accepter cette motion du conseiller national et futur conseiller d'Etat genevois Luc Barthassat.

"Je préférerais qu'on évoque mon excellent bilan sur le terrain. Les objets phares de mon département ont quasiment tous été atteints", a déclaré lundi à l'ats le ministre en charge des transports. "Si les gens préfèrent écouter des ragots, plutôt que de tenir compte de mon travail, alors tampis pour eux." Cette affaire éclate, alors que les élections genevoises ont lieu dans moins d'une année.

Luc Barthassat a voulu annuler une amende de 40 francs jugée "inopportune" et "injuste", infligée à une personnalité soleuroise de passage à Genève en août 2016. Invité par Johann Schneider-Ammann, alors président de la Confédération, elle venait assister à la conférence annuelle des ambassadeurs.

Abus d'autorité

Problème? Cet acte aurait relevé d'un abus d'autorité, d'après son collègue Pierre Maudet qui a dû lui remémorer les règles en vigueur. Le dû a finalement été payé. "Je n'ai en aucun cas fait obstruction au travail des fonctionnaires du service des contraventions ni fait de pressions sur qui que ce soit", a-t-il expliqué à l'ats.

Les choses étaient claires. "Je n'allais pas aller plus loin. Cette personne paie l'amende, c'est terminé, on n'en parle plus", a-t-il dit dimanche à l'émission Forum de la RTS.

Luc Barthassat avait demandé à la Fondation des parkings qu'il chapeaute de contacter le service des contraventions du département de Pierre Maudet. Mais ce dernier a refusé d'entrer en matière. Ce "scandale" éclate après la publication vendredi d'une réponse écrite du Conseil d'Etat à une interpellation urgente de la députée d'Ensemble à gauche Salika Wenger.

Luc Barthassat a immédiatement nié les accusations de copinage. "On m'accusait d'avoir arrangé un copain", a-t-il précisé. Ce qui n'est pas le cas. C'est pour cela que "je tombais de la lune". Il s'est ensuite renseigné auprès de Pierre Maudet pour identifier le dossier en question.

"Se sent-il torpillé par ses pairs?", l'a interrogé la RTS. "Tout le monde torpille tout le monde, on est pleine campagne électorale. Tout le monde a peur et s'ils ont peur de Barthassat, c'est peut-être qu'ils ont des petits reproches à se faire à eux-mêmes". Et le PDC de conclure: "On est en train de réunir des miettes de pain pour en faire une tartine, ça va être quoi la semaine prochaine? Barthassat roule sur un vélo qui a les pneus lisses....".

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